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N° 11 #police #flic #sécurité #gouvernement #ordre

N°11 – Peut-on casser du flic? Non, Non et Oui… #sécurité #police #ordre #flic

Guidé trop souvent par l’émotion immédiate tweetérisée, le français est en mesure de changer drastiquement d’opinions: alors que le terrorisme accumule les victimes, nous nous retrouvons à applaudir les forces de l’ordre, alors que les flash ball blessent des manifestants, nous condamnons vivement les forces de police…d’où la nécessité d’une clarification à la très directe question: peut-on casser du flic?

La première réponse est bien entendu Non, car la police et l’ensemble des forces de l’ordre sont bien la pour veiller à notre sécurité et faire respecter un cadre réglementaire qui favorise, aux yeux du législateur, le bon fonctionnement du pays et de la société. Il faut donc bien entendu enseigner le respect des forces de l’ordre sans exception – bien entendu les membres des forces de l’ordre, les gendarmes, les militaires, les services doivent aussi se montrer à la hauteur de l’engagement pris et éviter les débordements, les erreurs car ils sont formés pour cette retenue dans la légitimité de l’usage de la force. 

Un deuxième Non s’impose, celui ci avec cette fois la légitimité de la réaction, de la répression, face aux casseurs en tout genre, aux refus de l’ordre républicain dans certains quartiers, banlieues…Les forces de l’ordre sont bien entendu autorisées à poursuivre, physiquement et légalement, ces casseurs, black block, lanceurs de mortiers, attaquants de pompiers etc…On ne devrait plus voir un édifice publique ou privé détruit, saccagé sous l’œil des caméras! La tolérance zéro et la réactivité immédiate s’imposent à l’égard de ces destructeurs, pilleurs, chalengeurs!

Enfin il y a aussi un Oui. N’en déplaise aux maîtres de l’ordre moral, de l’ordre républicain car quand la révolte gronde, la révolte du peuple, quand la révolte sommeille frustrée puis se réveille, les forces de l’ordre deviennent par nature le bras armé de l’Etat contesté. A ce stade, les règles du jeu ne peuvent plus être imposées par un camp mais le peuple a le droit de reprendre l’initiative et de s’en prendre au premier point de contact du régime contesté: les forces de l’ordre devenu « ordre contesté ». Libre alors aux fonctionnaires des forces de l’ordre de renoncer à leurs engagements au service d’un gouvernement contesté.

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