Fidélité à l’amour…France, Italie, Russie,

J’aime la France et sa Flandre parce qu’elles m’ont fait naître,

J’aime la France et sa Gaule, ses origines, son Histoire,

j’aime la France d’Henri le quatrième, de Louis le quatorzième,

Mais j’aime surtout la France révolutionnaire et celle qui fera d’un petit

corse l’Empereur de tous les temps, celui qui grava le nom d’institutions,

d’universités, de codes, de conseils, de réalisations et de constructions

aux côtés de batailles qui portaient les idéaux de cette France que j’aime,

j’aime la France qui se tient debout, j’aime la France de de Gaulle qui sut dire

non à l’Est comme à l’Ouest et dire oui aux peuples de l’Europe jusqu’à l’Oural,

j’aime la France de son identité, des droits et des devoirs,

J’aime l’Italie qui m’a donné ce que la France me refusa, ou que je ne sus pas saisir,

j’aime l’Italie, ses femmes et ses hommes qui brillent et séduisent dans l’individualité

et s’annihilent dans le groupe, la « compania »,

j’aime l’esthétisme italien qui fait si bien aux émotions intimes de Caspar David Friedrich, de

cette Allemagne, possible maitresse dont j’aime la force romantique,

j’aime l’Italie qui offre ses beautés les plus diverses à tous nos sens…

J’aime la Russie et son âme, qui semble m’avoir inconsciemment rejoint

dès ma naissance et ne m’avoir jamais quitté,

j’aime la couleur de ces cieux infinis et le craquement de l’écorce des

arbres une fois la rudesse de l’hiver confrontée au retour du printemps,

j’aime la Russie, sa mélancolie et son immensité où il fait si bon se perdre,

j’aime la violence de son Histoire et le sacré de ses chants religieux,

j’aime ses héroïnes et ses héros, ses Marina, Ludmila, Yuri…

j’aime la Russie, cette amie d’une Europe qui semble avoir disparu…

J’aime ceux qui aiment!

(*) Rashkova, Pavlitchenko, Gagarin